Le mardi 23 juin 2020 a marqué le début de la phase de terrain de la campagne jeunesse engagée stop COVID 19. Cette première phase de terrain a consisté à prendre contact avec les autorités et acteurs locaux à la base ; notamment les directeurs départementaux de la santé, les maires, les services techniques des mairies, les chefs d’arrondissements et les chefs quartiers ou village des départements du Littoral, Atlantique, Mono et Couffo dont l’implication favoriseraient et faciliteraient le déroulement de la campagne de sensibilisation. Elle a été l’occasion d’identifier des radios locales, et des prestataires locaux de différents services nécessaires à l’exécution pratique du projet.
Au cours de cette tournée, L’équipe de coordination en mission, de Lokossa à Athiémé, de Comè à Ouidah, a eu des séances de travail avec les maires et leurs adjoints, les cadres techniques de certaines mairies, des chefs d’arrondissement, des chefs villages ou quartier des départements concernés. Des mouvements de jeunes de certaines localités ont été touchés ; par exemple à Ouidah, la coordinatrice du département de l’atlantique s’est rendue au siège de l’ONG Action Plus (organisation partenaire) afin de discuter de la synergie avec les autorités locales pour l’identification des équipes de mise en œuvre au niveau local.
À chaque séance ou rencontre, l’initiative est présentée par l’équipe qui prend soin de spécifier à chaque partie en face le rôle escompté ou attendu de lui pour la bonne exécution des activités du projet dans leurs sphères de responsabilité respectives. Des interrogations, des doléances, des apports, des orientations sont venues des différentes personnes ressources rencontrées lors de la tournée et ont permis de préparer le terrain pour la prochaine exécution de la campagne. L’ensemble de ces autorités à divers niveau a manifesté leur adhérence à l’initiative et garantissent leur soutien sans faille aux différentes actions à mener dans leurs sphères de responsabilité.
Cette tournée a permis à travers les différentes rencontres et séances de travail, notamment avec les chefs d’arrondissements par endroits et les chefs de villages d’identifier les potentiels jeunes volontaires à impliquer pour la réussite des activités pratiques de sensibilisation de cette campagne. L’ensemble des échanges ont été très fructueux et illustrent effectivement la vulnérabilité et l’exposition de ces zones qui ont des frontières avec le Togo. Elle a permis également d’identifier la formatrice des femmes couturières à la fabrication de masques locaux dans le cadre du projet, une formation prévue dans les activités du projet.